L’application Mappy (Groupe Solocal) s’enrichit avec de nouvelles fonctionnalités web to store

C’est avant les grands départs en vacances que Mappy a très logiquement choisi de lancer 2 nouveautés pour les vacanciers : Mappy GPS Free et une solution de web-to-store permettant de visiter l’intérieur de magasins et restaurants.

1/ Les nouvelles fonctionnalités de Mappy GPS free

Mais que peut nous apporter de plus un GPS qu’un itinéraire ? Voici comment Mappy souhaite prendre le pas sur Google sur le marché du commerce local.

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les nouvelles fonctionnalités de Mappy

–       Comme toute bonne application GPS, la navigation n’est pas soumise à la connexion 3G. Il n’y a donc pas de risque de se perdre dans les bourgades dont le débit est limité. Par contre, les informations relatives à l’état du trafic sont dépendantes de la connexion. (Dans ce cas, l’application vous affiche un message d’alerte en rouge vif, et vous donne l’impression que votre smarthphone se fait attaquer par un virus)
–       L’affichage des cartes peut se faire en 2 et 3D et de nombreuses fonctionnalités viennent se greffer : météo, mode piéton, itinéraire alternatifs… Pour les pays étrangers, les cartes sont payantes
–       Pour le guidage local, c’est la voix de Camille, bien plus douce que celle de Siri, qui indique notamment les zones de danger et les radars fixes.
–       Sur la base du site pagesjaunes.fr, société du même groupe, la recherche de destination s’effectue en renseignant 2 mots : le contact (particulier ou professionnel) et/ou le lieu. Il n’y a plus besoin de saisir l’adresse de destination pour effectuer un itinéraire.
–       Dès la première page de l’application, des raccourcis permettent en quelques clics de se rendre vers le fast-food, le parking ou encore la pharmacie la plus proche de sa position. En testant un itinéraire vers la station service la plus proche, Mappy m’a trouvé un point de chute à 8 km alors qu’une station est à 500 mètre de l’endroit où je me trouve.

Les points faibles :
–       L’application ne permet pas de synchronisation avec ses contacts. Il n’est donc pas possible d’indiquer le nom d’un proche pour se rendre chez lui ou calculer le meilleur itinéraire.
–       En l’état il n’est pas possible d’afficher la navigation en paysage et c’est un manque de confort non négligeable. Dommage.
–       Il n’y a pas d’interaction avec les réseaux sociaux alors qu’il existe de nombreuses opportunités de partages, notamment sur la route des vacances : quel itinéraire je choisi, mes aires de repos favorites, des photos du paysage tout en respectant la sécurité routière
–       L’usage de l’appli manque un peu de fluidité et elle reste assez lourde : 487 Mo, l’équivalent de 5 Appli Facebook ou 30 Google Maps.
–       En l’état il n’est pas possible d’afficher la navigation en paysage et c’est un manque de confort non négligeable. Dommage.

2/ Faire découvrir l’intérieur des magasins et restaurants

Avec comme ambition de booster la fréquentation des magasins et restaurants, notamment des clients pagesjaunes.fr, Mappy souhaite aller plus vite que Google dans le commerce local et le web to store.
–       Mappy propose des vues 360° des quartiers mais aussi de l’intérieur des commerces pour permettre à l’internaute de se transposer dans le lieu et de l’aider à faire son choix. Mis en place dans 320 villes de France, Mappy veut offrir aux commerçants une « vitrine digitale »
–       S’ajoute à cette fonctionnalité un ensemble d’informations pratiques : présentation du lieu, horaires d’ouverture, téléphone, email, services (parking, wifi, paiement..), des réductions éventuels et des avis. Pour certains hotels, il est également possible de réserver directement.
–       A la manière de Google qui affiche ses résultats sponsorisés en haut de page, Mappy met en avant ses « partenaires », des professionnels déjà clients sur pagesjaunes.fr

Mon avis
Grâce à son réseau de sites et à ses nombreux dispositifs, le Solocal Group offre aux professionnels et entreprises une audience indirects. L’application Mappy et son site internet sont des solutions pertinentes pour permettre aux commerçants d’être visible sur la toile.

Urban Drive, la fonctionnalité de Solocal permettant d’avoir une vue immersive d’une rue ou d’un quartier s’est fait distancer par Google Street View. Aujourd’hui, avec sa fonctionnalité permettant de visiter les commerces, Mappy a une petite longueur d’avance et s’attaque à nouveau au géant américain en affirmant ses ambitions : « être meilleur ».  Un vrai défi à l’heure du référencement local, surtout que l’on sait que Google a dans son escarcelle Google Plans et depuis plus d’un an Google + local (https://plus.google.com/local/).

Avec ou sans GPS, la route du commerce local ne sera pas sans obstacles…
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Google vs Amazon : qui sera le premier à se lancer dans la distribution physique ?

Nous connaissons bien la plateforme marchande d’Amazon mais moins (pour le moment) celle de Google, Google Shopping. Après avoir épuré les comparateurs de prix de son moteur de recherche avec le filtre Panda (les comparateurs de prix ont du plomb dans l’aile), Google Shopping est maintenant libre de se déployer. Cette nouvelle orientation de Google et les indices suivants laissent à penser que les géants du Web compléteront bientôt leur canaux de distribution avec des Points de vente.

Indice 1 : ils ont des produits à vendremagasin-boutique-physique-amazon

Google tire la majeure partie de ses revenus de la vente d’espaces publicitaires mais l’emblématique moteur de recherche a de quoi remplir les rayons de ses prochains magasins avec ses smartphones sous Android, tablettes Nexus, lunettes Google Glass, ordinateurs Chromebook ou Google Car… (voir notre précédent article Des magasins Google Store fin 2013). De plus, la société de Montain View a fait l’acquisition de Motorola en 2012 afin de concevoir de nouveaux appareils pour concurrencer Apple comme le X Phone dont la sortie est prévue pour mai prochain. (NDLR: du jamais vu chez Google, 1200 emplois vont être supprimés cette année dans la branche Motorola Mobility).
De son coté, Amazon a également annoncé vouloir vendre ses liseuses Kindle dans ses propres magasins.

Indice 2 : Amazon a déjà un pied dans la distribution physique
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Début Mars, Google a annoncé le lancement de Google Express, un service de livraison rapide équivalent à celui créé par Amazon en 2005, Amazon Prime. Vous payez un montant fixe à l’année (49 € chez Amazon) et vous bénéficiez d’un service de livraison allant de quelques heures à une journée. Les résultats sont impressionnants : les 5 millions de clients utilisant le service  Amazon Prime ont dépensé 3 fois plus qu’un client normal.

Ce service est désormais complété par les Amazon Lockers,  de grands casiers sécurisés installés dans des magasins qui permettent aux clients de retirer ou renvoyer facilement leurs achats effectués en ligne. Le web to store est donc une véritable préoccupation.

Indice 3 : Jeff Bezos confirme vouloir se lancer dans la distribution physique
Les stratégies d’Amazon et de Google ne pourront pas consister à adapter dans des mètres carrés ce qui est déjà fait sur Internet. La motivation repose sur la capacité à offrir une expérience nouvelle et différenciante. Lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision américaine CBS News, Jeff Bezos, le légendaire patron d’Amazon a confirmé vouloir se lancer dans la distribution physique mais pas n’importe comment. « Si 100 entreprises font quelque chose et vous êtes la 101ème, vous n’apportez aucune valeur à la société. Les ventes qui en découleraient ne seraient pas très bonnes non plus de toutes façons. Nous voulons donc proposer quelque chose d’unique. »


Sur le web, Google dispose d’un certain avantage grâce à son moteur de recherche sur lequel Amazon est « client ». A l’inverse, sur le terrain, c’est Amazon qui prend de l’avance.

Mais rien n’est joué, l’histoire de ce que sera le retail de demain est en train de s’écrire.
Pour accélérer leurs stratégies, devons-nous nous attendre à des opérations de croissance externe des deux géants via le rachat d’enseignes implantées physiquement ?

Christophe DEMARLE

Des Google store fin 2013 pour obtenir la combinaison gagnant « brique & clic » ?

Google_shop_ephemereAprès avoir évoqué l’approche du Free Center et présenté l’infographie des Apple Store, voici le moment de parler de Google et des prochaines ouvertures de ses propres magasins.

Le cœur de métier de Google est rappelons la vente d’espaces publicitaires, ce qui représente plus de 95% de son chiffre d’affaires.

L’innovation est au cœur des préoccupations de la firme qui ne cesse de surprendre. C’est alors l’occasion de faire un point sur les produits Google que l’on pourra probablement retrouver dans les boutiques.

serge_brin_google_glass–  Les lunettes « Google Glass », un pas vers la réalité augmentée. 

Concrètement, il vous suffit de commander vocalement les lunettes pour prendre une photo immédiatement, filmer ce que vous êtes en train de voir et partager le tout avec vos amis. Vous pouvez également obtenir le guidage par GPS en surimpression de ce que vous voyez. En regardant le design des lunettes (ou plutôt la lunette car il n’y qu’un seul verre), vous comprendrez tout de suite.

D’un montant important (on évoque entre $150 et $1000), une boutique et les conseils de vendeurs seront les bienvenues. Il y aura en effet un fort travail d’évangélisation du produit qui est totalement innovant.

nexus_7_google– La vente de téléphones mobiles et de tablette mais avec quel fabricant ?

LG a conçu pour google le téléphone Nexus 4 dont les ventes n’ont pas décollées en 2012. L’appareil a totalement été mis de coté par Google qui se concentre sur le Xphone dont l’objectif est clair : concurrencer l’iphone d’Apple et le Galaxy note de Samsung. Motorlola, racheté en 2011 par le moteur de recherche, se chargerait cette fois ci de la fabrication.

Les tablettes Nexus 10 conçues elles par Samsung, ont connu un franc succès mais elles se sont retrouvées en rupture de stock quelques mois après leur sortie, soit avant noël.

ordinateur_google_pixel_chromebookLa commercialisation de Pixel. Un ordinateur ultraportable haut de gamme et tactile de la série déjà existante des Chromebook à partir de $1299.

– La vente de voiture, avec la google Car.

Equipée d’un système de télédétection par laser, d’une caméra, d’un radar et d’un capteur de mouvement, elle a tout pour envisager d’être autonome et pouvoir se conduire toute seule au sens stricte du terme.

– La vente de goodies comme sur son site : tee-shirts Android, clés usb youtube, ….

Alors Google sera-t-il un concessionnaire auto, un « apple store like », une boutique de souvenirs ou encore un spécialiste informatique ?

En tous les cas, cette annonce d’ouverture de magasins physiques d’une marque digitale s’inscrit au moment même ou Pixmania, précurseur du click and Mortar, annonce la fermeture de ses 10 magasins en France.

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Christophe Demarle.

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Sources : www.challenges.fr, www.webrankinfo.com,

www.huffingtonpost.fr & http://9to5google.com.